Je l'avoue, j'ai eu du mal à rentrer dans ton poème, même si je comprends la motivation qui va derrière. J'ai l'impression que ton texte ressasse au lieu d'avancer et la fin m'a laissée sur ma faim parce que j'attendais que tu sortes du cercle dans la chute, qu'elle soit l'occasion d'une rupture qui donnerait plus de relief à ce qui précède.
Petit coup de coeur pour ce paragraphe :
"Sur le navire de notre vie,
On a un pied sur le rivage
Le reste de notre corps parti en naufrage. "
En fait, au niveau des mots eux mêmes, il s'est produit un phénomène étrange : à chaque fois, j'aimais trois vers de ta strophe, généralement les trois premiers, tu me prenais et ensuite, le ou les suivants me rejetaient hors du sens, comme si tu avais essayé d'allonger une idée déjà parfaitement exprimée. Du coup, je l'ai relu comme ça, et il m'a plus touchée. Je sais que c'est un peu radical comme point de vue alors ne te prive pas pour l'oublier.^^
Désolée de la teneur de ce commentaire mais j'ai essayé de m'exprimer au plus juste. J'espère ne pas t'avoir heurtée...
