Le Temps des Rêves

Sur un Monde Arkia, monde parallèle sorti de l’imagination d’un être vivant se trouvant sur un Monde Primaire, le nôtre par exemple, de terribles guerres ont déchiré l’Île de Codée. Désormais, la situation sur l’Île est catastrophique : des pirates sillonnent les mers, des bandits ravagent les terres, chacun ne s’occupe plus que de lui, lorsqu’il ne cherche pas à voler son voisin. La haine entre les espèces est plus forte que jamais et les Humains ont pratiquement chassé toutes celles qui ne leur ressemblaient pas. Les gouvernements se retrouvent impuissants. Seul l’Ithilîle, le pays des Elfes, semble s’être remis des Guerres. D’aucuns disent que c’est grâce au pacte qu’ils avaient passé avec l’Ennemi.
C’est dans ce contexte que naît le Prince Enjan Atalan Midakil. Cette naissance n’aurait rien eu d’extraordinaire si les Prêtres des Sept, les dieux de Codée, n’avaient pas surnommé l’enfant « la Lumière », tandis que le peuple l’investissait de ses derniers espoirs. Si Enjan, en montant sur le trône du pays de Nadane, ne trouve pas le moyen de ramener le calme sur l’Île, alors personne ne le pourra.
A la mort de son père, Enjan se voit donc responsable d’une double charge : s’occuper de son royaume mais aussi réunifier les peuples de l’Île. Pour cela il peut compter sur l’aide de Seiren, un Ange, et Kahlan, un Magicien, ses deux amis. Il a aussi le soutien de Kenja, le Premier Ministre, et de la Princesse des Elfes, Wensailie Mandaniel, qui pour un temps se propose d’être son Ombre : la conseillère secrète du Roi. Malgré le mystère qui entoure la Princesse, Enjan accepte son aide.
Wen apprend à Enjan à déjouer les complots de sa cour. Le Conseil des Ministres doit être remanié. Avant de pouvoir faire régner l’ordre sur tout Codée, le jeune Humain doit s’occuper de son propre royaume. Le Roi découvre vite qu’assumer la tâche que tous attendent de lui ne sera pas si simple : ses Ministres, par exemple, semblent pour la plupart se satisfaire de la situation. Enjan échappe à plusieurs tentatives d’assassinat, grâce à la Princesse notamment. Ils décident alors de monter un stratagème pour dévoiler l’identité des personnes souhaitant la mort du souverain. Cela permettra aussi à Enjan de découvrir lesquels des Ministres de son père devront quitter le Conseil. Pour ce faire, le jeune Roi doit passer une nuit dans la salle des Soins du palais, prétextant que les Magiciens doivent poser des sorts de défense dans sa chambre. La Princesse, à l’aide de ses amis Poètes, fait en sorte de signaler la faible protection du Roi à tous ses ennemis pour les attirer dans le piège. Grâce à l’aide de ses Chevaliers, Enjan survit à la nuit.
Après cette aventure, Enjan a quelques jours de répit, qu’il met à profit pour se rendre au Ministère de la Justice afin de démasquer les juges corrompus. A peine est-il revenu au palais qu’un messager de Mirîle, où se trouve l’Atelier des Scribes, apporte un message alarmant : le pays voisin, Silhures, déclare la guerre au nouveau Roi. Enjan n’a pas d’autre choix que de prendre les armes, malgré les protestations de certains de ses Ministres.
Seiren doit malheureusement rester à Corona, la capitale. Kenja quant à lui s’occupe de garder le palais en l’absence du Roi. C’est donc accompagné de Kahlan, de Wen et de ses fidèles Chevaliers qu’Enjan part au combat… Mais une fois sur place, la Princesse ordonne au Roi de rester en retrait. Il n’est pas encore prêt à se battre. Cependant, durant la bataille, une troupe ennemie perce les défenses de Nadane et attaque la compagnie de réserve où se trouve le Roi. Les Silhuriens s’apprêtent à gagner mais Kahlan renverse la situation grâce à ses pouvoirs. Pour le soutenir, deux Seigneurs, vassaux d’Enjan, arrivent avec de nouvelles troupes. Le Prince Adil, dirigeant des armées de Silhures, ordonne la reddition. La bataille est terminée. A la fin du tome, Enjan, toujours accompagné de ses amis, escorte l’armée de Silhures à la frontière. Ce faisant, il espère pouvoir passer quelques temps à l’Atelier des Scribes, qui se trouve sur leur chemin.