Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Nous ne voyons monstres, loups, dangereux
Que dans ce monde clos qui se cache dans nos yeux
Nous les imaginons, pour nous en protéger,
Sans penser qu’après tout, ils sont tout à côté.

Dans nos têtes ils nourrissent nos craintes et nos peurs
Mais dans nos cœurs l’on pense qu’ils n’entreront jamais
Sans penser qu’après tout, ils sont tout à côté.

Nous ne sommes que victimes de notre imaginaire
Lorsque la vie décide de nous voir confronter
A la bêtise humaine, la jalousie, la colère,
De savoir si oui ou non, nous pouvons affronter
Ce que nous n’avions fait que voir loin de nos terres
Sans penser qu’après tout, ils sont tout à côté.

Gardez vous bien de croire que tout n’est que gaieté,
Il tourne autour de nous de bien trop grands dangers
Que nous ne savons voir par excès de confiance,
Qui nous amène enfin à notre déchéance.
Méfiez vous surtout de toute parvenue
Personne qui la confiance, en vous croit avoir vu
Et qui vous fera voir que le monde est cruauté,
Si vous n’avez pas su de lui vous protéger.

Nous ne voyons monstres, loups, dangereux
Que dans ce monde clos qui se cache dans nos yeux
Nous les imaginons, pour nous en protéger,
Sans penser qu’après tout, ils sont tout à côté.

[Commentaire] Je l'avais précisé en le publiant à l'époque (un 23 Octobre... 2008, je pense): il est brut... j'avais dit que je le retravaillerais peut-être, mais je n'y ai pas touché...

Licence Creative Commons