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Arbre

Le Temps des Rêves

Ben de mon côté, je dirais que c'est la dernière phrase qui compte :
"Je regrette avant
J'aimerais être Peter Pan.
"

Ce n'est pas le regard de l'enfant qui aimerait que ça ne s'arrête jamais, que les playmobiles parlent encore... plus celui de l'adulte. Ce n'est pas vraiment une peur de grandir, plus le regret désabusé qui serait la seule chose qui reste au final.

Et si le personnage principal, le "Je", n'était pas un des enfant de Londres, ni même Peter, mais plus cet adulte grimaçant qui a perdu sa capacité d'agir (sa main) et sa notion du temps (un réveil) dans le gouffre d'une bestiole grimaçant à son image (juste un peu plus écailleuse) et qui au final passe son temps à jouer comme un enfant avec le symbole même de l'imaginaire?