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Arbre

Le Temps des Rêves

Comme Wen, le syndrome de Peter Pan est un sujet qui me touche beaucoup. Cependant, je n'arrive pas à être touchée par ton texte parce que selon moi, il ne l'aborde pas de la bonne façon. Peter Pan, c'est la peur de grandir et donc de perdre le pays imaginaire, la peur de devenir un jour des adultes responsables, raisonnables, incapables de jouer et d'imaginer. Or tant que tu as cette peur, c'est que le pays imaginaire n'est pas mort, pas encore. Tu constates que tu as perdu des facultés d'imagination (que tes Playmobils restent muets, comme tes peluches et tes petites voitures) mais en même temps, tu en as conscience et tu t'accroches à ce qu'il reste d'enfance.
Là, tu te contentes d'énumérer l'enfance mais on ne ressent pas cette peur de Peter Pan. Ce n'est pas le confort qu'il regrette, ni la sécurité, mais plutôt ce monde immense, un peu inquiétant, tel qu'il est vu par les yeux d'un enfant.

Au niveau purement stylistique, le poème coule plutôt bien. Simplement, j'ai un peu de mal avec l'agencement des trois premiers paragraphes. Il me semble que tu tournes en rond et que tu pourrais être plus progressif dans ton idée. Mais ce n'est qu'une simple suggestion.