J'achève une nouvelle session de code en écrivant ceci ; j'ai besoin de le poser quelque part, et même si j'adorerais vous parler à tous de ce que je prépare, j'ai la sensation que je ne saurais avoir de plus belle récompense que votre surprise et vos réactions spontanées lorsque je le dévoilerais.
Plus j'avance et plus je me dis que j'ai la chance inouïe de mener seul un projet que j'ai imaginé, lancé, maintenu jusque ici, et que je développe pour lui faire atteindre sa deuxième étape. Il est très rare dans une vie je crois d'avoir cette chance, d'être son propre commanditaire, d'avoir la liberté de mener un projet que l'on ne s'est pas imposé, et que l'on prend plaisir à mener. Je suis de ceux qui ne se contentent jamais du travail qu'ils ont accompli, précisément parce que dès lors qu'il est accompli, il appartient au passé, et qu'il n'est jamais bon de trop rester dans le passé. La nouvelle version d'Omega est passée par quatre versions de test avant d'arriver à celle que j'ai mis en place : quatre fois, l'interface, la position des boutons, la manière même de manipuler le système était différent, et chacune de ces versions a représenté une étape.
Mais j'ai envie de dire que l'essentiel n'est pas sur Omega elle-même. Il est au-delà. Au-delà de ses fonctions premières, dans la constellation des possibles qu'elle a créée autour d'elle : vous ne voyez peut-être pas cet univers, mais croyez-moi, il est beau, et en façonner chaque planète est un plaisir que je savoure, une tâche pour laquelle je m'applique à l'excès, et qui me permet de repousser toujours plus loin les limites de mon expérience, d'affiner mes méthodes. J'aimerais vraiment vous en dire davantage, et je sais que je n'aurais fait avec ce post que réveiller votre curiosité ; je m'en suis expliqué dès le début, il ne sera pas de plus beau moment que celui où vous découvrirez ce que je vous réserve. Le secret est un supplice. Le compte à rebours est une torture...
Mais diable, heureusement qu'il me reste autant de temps !!!!
