Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Ce que j'aime avec le zèbre, c'est justement qu'on a droit aux deux côtés : au premier abbord, je vois un zèbre, mouvant, dans un relief étrange, ça m'interpelle. Puis je me rend compte qu'en fait ce ne sont que des lignes superposées, et là je me dis : wow ! quelle technique, quelle maitrise ! Là je peux me dire que c'est fascinant de voir comment mon imagination interprète ces lignes, ça me frappe beaucoup plus que le simple fait de voir du relief avec deux parallélépipèdes l'un à côté de l'autre. Et puis surtout je me dis : ce qui est génial c'est que d'habitude les rayures sont sur le zèbre, alors que lui a réussi à mettre le zèbre dans les rayures.
Après, je pense que j'ai compris l'idée d'un autre lapin, je commence à voir un petit quelque chose dans les formes plus géométriques des premières oeuvres postées. D'ailleurs en général je n'ai aucun mal avec l'art abstrait, au contraire. Mais là je pense que j'ai été trop habitué à voir les illusions d'optiques vantées par ci par là que je ne vois dans ces oeuvres que des illusions d'optique, sans chercher plus loin. Avec le zèbre, je suis d'accord avec Poulix, il y a un appel à l'imagination, et cette forme que je reconnais me permet de m'ouvrir et d'être plus réceptif au jeu des formes, de me concentrer sur un résultat. En somme, à part le paradoxe du zèbre dans les rayures qui me fait toujours autant d'effet, je suis plutôt d'accord avec un autre lapin pour dire que cette oeuvre, c'est au clair de la lune comparée à certaines autres de Vasarely. Mais elle est bien plus accessible et du coup pour l'instant elle me touche beaucoup plus.