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Arbre

Le Temps des Rêves

Qu'y-a-t-il de plus triste qu'un bateau à l'ancrage
Sa coque aussi grinçante qu'une forêt qui meurt

L'air malheureux et fou, il tangue et enrage
dressant avec noblesse le mat d'un saule pleureur

Seul, dur et doux, debout dans la nuit
les yeux vers le ciel comme un naufragé dans la tourmente

L'arbre est devenu fou, en propage le bruit
Rumeur véloce de ses racines errantes

Qui arrache le douloureux sanglot de la sève,
S’écoule lentement dans les bras des flot battant.

Vous pouvez découper ! A qui le tour !