Et me voici !
Alors alors, j'ai lu dans l'ordre. D'abord, chantier poétique : c'est celui qui m'a le moins plu ; j'ai bien aimé le portrait de la nuit et l'ambiance générale, la présence du narrateur au début ne m'a pas paru excessive sauf peut-être "c'est décidé, mon histoire se passera à Rennes". Je crois que je venais de décoller, je n'avais pas envie de redescendre tout de suite, même le temps d'une petite phrase. En revanche il y a une ou deux petites phrases qui m'ont paru un peu trop... euh... cosmiques ? En tout cas un peu déplacées par rapport à la sobriété du reste. La seule dont je me rappelle vraiment c'est " Mais pour te faire partager tous ces croisements d'âmes, il faudrait que j'apprenne à écrire sur la page blanche du ciel". Et puis à la fin, j'ai trouvé le moment de suspense attend-je-vais-bientôt-te-le-dire sympa, mais un peu long et... j'ai été déçu au final parce que, j'ai honte, mais je n'ai pas compris en quoi ce plot de chantier a pu changer le cours des choses. Et ça a l'air tellement évident pour toi que j'en suis un peu frustré^^.
Ensuite, l'envers du décor : comme l'a dit Zinzolin, un petit bijou, une fin magique. Juste assez long, juste assez court. Bref, j'aime. (au fait, c'est vrai que c'est bizarre Ondine comme prénom, ici ça m'a paru un peu décalé aussi, mais après coup seulement.)
Enfin, les histoires qui ne s'écrivent qu'à deux. J'ai bien aimé, et c'est reposant de sortir du "je te racontes un histoire ponctuée de remarques" et d'arriver dans un texte "discutons un moment avant de reprendre une autre histoire" (c'est l'impression que ça 'a fait). Par contre, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver répétitive la réflexion sur les rencontres : dans chantier poétique, les gens qui s' "échangent alors qu'ils ne se connaissent pas", la nuit, puis dans l'envers du décor ces gens qu'elle a sûrement déjà vu au passage piétons et avec qui elle partage maintenant un moment d'émerveillement, et enfin dans ce texte le truc de je t'ai déjà vu quelque part toi aussi mais nous n'avons pas pu échanger. Dans ces trois textes et dans les précédents, le thème de la rencontre est chaque fois tourné différemment, avec une petite nuance, mais à lire les trois à la suite (c'est peut-être une erreur) j'ai un léger arrière goût de déjà vu.
Laisse donc reposer, mais j'ai hâte d'en lire d'autres !
(oh, je viens de me rendre compte que j'ai loupé "réflexion parcellaire". Tant pis, ce sera pour un autre jour !)
