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Arbre

Le Temps des Rêves

AZOURAS : Mais aime-t-on toujours vraiment un être qui nous manque ? N’est-ce pas parfois juste ce qu’il nous offre que l’on chérit ? On ne perd jamais un être que l’on aime et qui nous aime. Ce n’est jamais lui qui nous manque. Peut-être son regard, et sa présence. Mais jamais son essence.
EROS : Et comment partager cette essence ? Comment la vivre sans la détruire ?
AZOURAS : En oubliant la vie. Du moins en oubliant les limites, que finalement seule la majorité, endormie encore, considère comme vraie, sans se poser de question. Et en étant tout entier cette essence qui nous lie à l’Autre, quand il se trouve en face de nous.


Bon, et bien, qu'ajouter ? Clin d'oeil

Beaucoup d'interrogations mais avant tout peut être (sûrement) il s'agit de vivre et d'écouter son cœur, oui ...

AZOURAS : Oui, parce que j’ai cessé d’écouter ce que les autres voulaient faire de moi. Ceux avec qui je partage la beauté de la reconnaissance n’exigeront jamais rien de mon être. Ils écouteront eux aussi ce que leur volonté leur dicte, et je respecterai chaque choix fait dans cette perspective, si cette décision les mène un peu plus vers eux-mêmes. Et cela, Eros, parce que oui, je les aime.


Quoi, j'ai cité presque tout le texte ? Pas du tout !